Les « études digitales » ne peuvent pas se contenter de rester aux marges de l’université traditionnelle. Comme nom pour la théorie stieglerienne de l’« organologie générale », elles sont un paradigme pour la réinvention des humanités – ainsi que celle de l’université. En tant que l’étude des rapports entre les techniques, les conventions culturelles qui gouvernent leur adoption, et les hommes qu’elles permettent de s’inventer, ses objets sont le désajustement, la rédemption, et les institutions qu’il nous faut pour renverser un effondrement sans précédent de la civilisation.
Prolégomènes à un manifeste des études digitales
P