Les humanités numériques se sont longtemps limitées à l’analyse quantitative des documents issus des sciences humaines et sociales en mobilisant la statistique, l’informatique et l’ingénierie des connaissances. L’automatisation de ces processus d’analyse y tient une place centrale tout d’abord, et historiquement, pour l’extraction automatique de données à partir du texte, de l’image ou du son. Ici la « métadonnée » est constituée par des mots ou par des descripteurs. Puis l’on s’est intéressé à la production de modèles de connaissance, ou ontologies, permettant de catégoriser ces métadonnées et par conséquent d’établir entre elles des relations dites sémantiques. Enfin l’informatique et notamment le domaine de l’interaction homme-machine s’est appliqué à développer des outils de recherche, de visualisation et de manipulation de ces données.
L’IRI et les études digitales
L