Jean-Max Noyer, professeur émérite des universités (Toulon) et consultant, est chercheur associé au laboratoire Paragraphe, université Paris 8, Vincennes, Saint-Denis. Il codirige les collections « Intellectual Technologies » et « Territoires Numériques ». Il est cofondateur des archives ouvertes SIC et a fondé la revue Solaris. Il travaille sur les transformations anthropo-techniques.
Le développement des mémoires numériques dans le domaine des sciences, couplé avec la crise des humanités et la difficulté de faire apparaître les relations internes des savoirs, imposent de nouvelles exigences aux infrastructures de l’édition. Sont en jeu les écritures du web, les technologies intellectives qui rendent productifs ces nouveaux « milieux » d’intelligence. L’article met en évidence les principaux points d’application des forces pour surmonter l’encyclopédisme en éclats.
Mots-clés : Humanités digitales, milieu, écologie des savoirs, infrastructures, Web sémantique, hybridation, hypertexte, archive.