Bruno Trentini est maître de conférences à l’université de Lorraine en théorie des arts plastiques, il est membre du GDR ESARS (esthétique, arts et sciences) et directeur de la revue Proteus, cahiers des théories de l’art. Il s’intéresse aux questions du sublime dans l’art contemporain ainsi qu’aux œuvres immersives et interactives et plus généralement à l’épistémologie de l’esthétique.
L’article interroge la possibilité d’une immersion à travers l’utilisation de dispositifs artistiques nomades, à l’aune d’une réalité « objective ». Autrement dit, la constitution d’une illusion suppose du spectateur qu’il maintienne deux niveaux de réalité permettant de situer l’œuvre dans un monde différentiel.
L’immersion artistique mobilise des réglages adaptatifs. Elle accroît la capacité d’agir des spectateurs. Elle n’en suppose pas moins une sortie, un switch.
Mots-clés : Immersion, art, cadre, écologie, perspective.